On parle indéniablement des data et de leur nécessaire protection.
Ce sujet sensible concerne les régulateurs, l’ensemble des acteurs financiers aussi divers soient-ils, et bien sûr, les souscripteurs/ clients finaux.
Pour que des données soient utilisables avec fiabilité, sécurisation et à bon escient, il convient de les collecter au fil d’un parcours qui assure la protection de leur convoyage, mais aussi de savoir de façon dynamique les mettre à jour.
Il est aujourd’hui acquis qu’un KYC et tout autre questionnaire de connaissances clients ne seront pas disponibles en un seul et unique format applicable à l’ensemble des acteurs. Force est de constater qu’à l’intérieur même d’un groupe développant plusieurs métiers, il existe autant de KYC et de questionnaires clients qu’il existe de métiers différents.
Et pourtant, une analyse approfondie desdits questionnaires et fiches d’identité met en évidence que des mêmes réponses sont attendues, alors même qu’en amont les questions ont été posées dans un champ lexical différent.
Le prospect ou le client souscripteur ne peuvent donc se prévaloir de leur unique identité et de leur unique profil. Ils sont contraints de compléter autant de fiches et de questionnaires qu’il y a d’entités et de métiers différents.
Dans un univers d’ « Open Banking and Insurancing » et donc de compétition majorée, il est important de donner réellement corps à l’expression « être centré clients ». Ceci sous-tend de limiter les irritants clients et de se mettre à sa place en qualité de « consommateur » sans renoncer aux exigences opérationnelles et règlementaires. Ceci sous-tend également d’alléger les tâches administratives des équipes internes au profit d’un temps de conseil et de majoration des compétences.
Un client connu et reconnu participera à l’amélioration du Net Promotor Score de l’entreprise. Il est donc souhaitable de l’associer avec fluidité et confiance dans une démarche de mise à jour régulière de son identité, de ses coordonnées et de son profil.
Toute solution traitant de la question des KYC et de la Connaissance Client nécessite de répondre aux attentes légitimes de trois composantes majeures : les régulateurs, les acteurs financiers, les consommateurs. Dès lors, elle se doit d’être à la fois globale et spécifique ; d’être à la fois d’une appropriation aisée et d’une grande exigence ; d’être à la fois au service des équipes de compliance, des équipes commerciales et des clients finaux. Elle se doit d’être un intermédiaire entre un souscripteur, propriétaire incontestable de ses données personnelles, et de multiples acteurs financiers, soucieux de conserver leur ADN, leur parcours client et leur parcours collaborateur.
La clé pour faire cohabiter l’ensemble de ces attentes s’appelle Shoyo.
Shoyo est le 1er passeport data souscripteur crypté.
Prêt à être déployé, son lancement est officiel dans le cadre de la cinquième édition du Fin&Tech Summit.
Faciliter les pourboires : la solution pour attirer les talents et créer une source de revenus supplémentaires aux métiers de la restauration.
Le pourboire, un geste en voie de disparition ?
Les pourboires sont en chute libre depuis plusieurs années. Il y a 15 ans, ils représentaient 15 à 20 % du montant de l’addition, c’est à peine 2 à 3 % aujourd’hui. A cette époque un serveur pouvait recevoir jusqu’à 1 500€ de tips par mois, lui permettant de doubler son salaire. De nos jours les pourboires plafonnent dans les meilleurs cas à 400 € par mois.
« En début de carrière je doublais mon salaire. Aujourd’hui, si j’ai 20 euros à la fin de mon service c’est un maximum » explique Vanessa, serveuse dans un restaurant traditionnel du 9ème arrondissement de Paris.
Pourquoi le réflexe du pourboire disparait ?
L’absence de monnaie dans nos poches au profit de la carte bancaire est la principale cause !
“9 additions sur 10 réglées par CB ne débouchent sur aucun pourboire ! souligne Yann Proust, CEO de TIPSmeee, la solution de pourboire digital.
Les espèces sont de plus en plus marginales massivement remplacées par la carte bancaire ou les tickets restaurants. Le phénomène de la dématérialisation de la monnaie (carte bancaire, sans contact, paiement mobile) impacte directement à la baisse le pourboire.
“Si certains clients demandent à ajouter le pourboire sur le terminal de paiement au moment de régler, peu de gens le font”, confesse Pablo, chef de rang dans un restaurant Toulousain. D’autant que cette pratique est de moins en moins acceptée par les patrons d’établissement en raison des erreurs de caisse que cela engendre systématiquement.
Une autre raison pouvant expliquer la disparition du pourboire : le désenchantement des clients par l’accueil et le service. Chez TIPSmeee, on explique cette situation par une démotivation croissante du personnel épuisé par des difficultés de sous-effectif et de non reconnaissance de leur travail.
Le secteur de la restauration pourrait créer 200 000 emplois selon Pole Emploi mais il peine à séduire les jeunes, plombé par une mauvaise image du métier. Horaires décalées, travail le week-end, rythmes intenses, manque de reconnaissance, peu d’avancement possible, sont autant de raisons qui dissuadent le chercheur d’emploi à tenter l’expérience.
Pour Alain Fontaine, Président de Synhorcat, un des organismes de représentation de la profession, « les serveurs ont un rôle à jouer dans la reconquête des pourboires. L’accueil dans les restaurants a été délaissé alors que c’est primordial. Tandis que nous assistons à une crise des vocations actuellement, le secteur a besoin d’une main d’œuvre qualifiée diplômée d’une école hôtelière. Le pourboire reste un lien privilégié entre le client et le serveur. Au digital de le recréer !
Le digital facilite le pourboire. Chez Uber, c’est plus de sept millions d’euros de pourboires par an qui sont versés aux chauffeurs français via l’application.
Les outils digitaux doivent rétablir des interactions personnalisées et sincères à travers le geste du pourboire.
Le service à table n’a pas su prendre le virage du numérique via des alternatives permettant de féliciter les équipes pour la qualité de leur service et de les gratifier à travers un pourboire numérique.
TIPSmeee fournit par exemple une solution de pourboire digital mais permet surtout aux serveurs (et autres métiers du secteur tertiaire) de se créer un profil accessible aux clients. Cette présentation permettant aux serveurs de partager leurs passions ou leur motivation permet aussi aux clients de contribuer directement aux projets personnels des serveurs en leur versant un pourboire.
TIPSmeee permet à un secteur clé pour l’économie française de retrouver un pouvoir d’achat perdu tout en améliorant les relations humaines.
La fiscalité sur le pourboire n’incite pas le serveur à chercher le Tip.
Aujourd’hui les pourboires doivent être déclarés au même titre que le salaire. Beaucoup de serveurs indiquent ne pas savoir comment les déclarer ou même estiment ne pas devoir le faire. Alors que les jeunes sont encouragés à se lancer dans ce métier, n’est-ce pas le moment pour libérer les énergies et vocations en récompenser leurs efforts ?
La desfiscalisation du pourboire pourrait être un levier intéressant à exploiter.
C’est le projet que TIPSmeee souhaite défendre dans les prochains mois auprès des politiques. Nul doute que les principaux concernés, les serveurs sont déjà mobilisés !
Le terme « blockchain » a été sûrement le plus dévoyé ces 3 dernières années notamment parce qu’il est systématiquement adossé à celui de « cryptomonnaie ». En effet, le secteur technologique de la blockchain a vécu autant de bas et de débats que les bulles successives qu’ont vécu Bitcoin, Ethereum, Ripple et consort, ou encore que la percée fulgurante et le tarissement tout aussi rapide des nouvelles formes de levées de fonds que sont les ICO, STO et autre IEO. Bref, on ne saurait plus trop dire s’il s’agit encore d’un vrai sujet pour les entreprises ou si comme les scoubidous en leur temps cela ne serait pas juste effet de mode, tout simplement.
Après le temps des expérimentations…
Tous les secteurs d’activité ces dernières années sont passés par cette étape fatidique du POC (Proof-of-concept) pour se faire les dents sur les arcanes de l’une ou l’autre technologie de blockchain. Les secteurs financiers ayant été parmi les précurseurs, sûrement parce qu’ils se sont sentis les premiers en danger dès lors que tout le monde annonçait leur disparition imminente du fait de l’arrivée de nouveaux entrants comme Bitcoin pour ne pas le nommer. Mais notons que les assureurs, les acteurs de la supply chain, de la santé, du jeu vidéo, de la certification, agro-alimentaire ou même du luxe ont su emboîter le pas rapidement aux secteurs financiers. Absolument tous les secteurs se sont lancés dans ces expérimentations et ont tiré des apprentissages de l’utilisation d’une technologie de blockchain pour régler certains de leurs problème… ou non.
On ne va pas se mentir, nombre de ces prototypes ont atterri à la poubelle, et en même temps c’est aussi à ça que servent des prototypes, et n’ont donné aucune suite intéressante. Sans compter sur les cas d’usage « bidons » retenus par certains patrons du digital ou de l’innovation pour justifier de l’allocation de certains budgets et la mobilisation de leurs équipes sur des sujet sur lesquels leur manque de maturité sur bien d’autres points que la blockchain ne pouvait aboutir qu’à un échec évident de leurs tests de cette technologie. Et puis, vous avez aussi tous ceux qui ont tâtonné, et tâtonnent encore, pour finir par aboutir avec de mauvaise conclusion sur la pertinence d’utiliser une blockchain dans leur société.
… voici venu le temps des mises en production
Et pourtant, dans le même intervalle, un nombre important de projets réels ont dépassé le stade de l’expérimentation pour aller jusqu’à la mise en production et donner lieu à de réels produits business sécurisés, décentralisés et distribués basés sur l’une ou l’autre des technologies de blockchain du moment. On en compte là aussi dans de nombreux secteurs et on peut en citer quelques-uns qui ont fait parler d’eux ces derniers mois.
Prenons le cas de Fizzy, un produit d’assurance paramétrique développé par AXA qui permet de souscrire une assurance retard de vol en ligne en renseignant seulement son numéro de vol. Ensuite tout se passe dans la blockchain ! Un smart contract, un programme blockchain qui s’exécute de manière décentralisée, se met en attente d’informations sur l’heure réelle d’arrivée de l’avion, en cas de retard basé sur des données venant de l’aviation, la police d’assurance se déclenche automatiquement en fonction des clauses souscrites et vous rembourse tout ou partie du billet. Fizzy a été lancé en 2017 et permet actuellement de couvrir 80% des vols mondiaux.
Autre cas bien concret, celui du consortium we.trade qui regroupe 13 acteurs bancaires qui tentent de répondre à une problématique des entreprises qui font de l’import-export et qui permet de simplifier les échanges commerciaux domestiques et internationaux. Cette solution remplace de nombreux échanges qui se faisaient précédemment au format papier, pour ne pas dire par des signaux de fumée. Cela rendaient compliquée la réalisation d’une transaction entre un vendeur et un acheteur tous deux basés dans des zones géographiques éloignées. L’objectif de ce consortium est donc de permettre de simplifier la réalisation d’un deal entre des partie prenantes qui ne se font pas confiance. Prenons le cas d’un acheteur en France qui veut acheter un conteneur de produits à un vendeur à l’étranger, l’objectif avant de payer est d’être sûr que le vendeur va bien vous envoyer la marchandise et qu’elle est conforme à vos attentes, et pour le vendeur c’est d’être sûr d’être payé une fois le conteneur livré. Cette danse qui se joue avec la banque du vendeur et la banque de l’acheteur a donc été totalement automatisée au travers d’une plateforme basée sur une blockchain.
Dernier cas d’usage récent dans le secteur du luxe, celui de LVMH qui a sorti cette année une solution basée sur une blockchain permettant d’apporter de la traçabilité et de l’authenticité aux acheteurs des produits des marques Louis Vuitton et Dior pour commencer. Ensuite cette solution sera déployée plus largement à l’ensemble des marques du groupe. L’idée est de tokeniser chacun des produits de la marque et de transmettre ce token certifié à l’acheteur initial qui en aura la totale propriété et pourra le voir au travers d’une application mobile. Cette tokenisation intervient dès la conception du produit et est totalement infalsifiable. Le but est aussi pour un acheteur en seconde main de pouvoir vérifier toujours au travers de l’application que le produit vendu est un « vrai ». Dans une transaction de ce type, le vendeur cédera le produit et le token associé au nouveau propriétaire. La cession du token apportera une information d’historique sur les différents propriétaires et garantira aussi que le produit vendu au-delà de ne pas être une contrefaçon est bien la propriété du vendeur au moment de la vente.
On le voit, même s’il y a eu beaucoup de buzz depuis 2016 autour de la blockchain et qu’on a pu penser qu’il ne s’agissait que d’un effet de mode, des acteurs de poids ont investi rapidement dessus pour développer des applications sécurisées, qui redonnent confiance aux consommateurs. Même si toutes les entreprises n’ont pas encore trouvé l’utilité des chaînes de blocs pour leur business, il y a fort à parier que le niveau de maturité global de tous les secteurs d’activité va continuer d’augmenter pour donner naissance à de nouvelles applications qui n’ont pas encore été imaginée aujourd’hui, un peu à l’instar du Big Data depuis 6 ou 7 ans.
Spécialisée dans la recommandation par l’usage, Soyooz propose ses services à BNP Paribas Cardif, Crédit Agricole ou encore Allianz. Rencontre avec son fondateur, Olivier Pistiaux.
Comment Soyooz modifie-t-il le parcours d’achat ?
Le but de notre solution est de donner un conseil ultra-personnalisé dans le parcours d’achat, de révéler les besoins qui guident le consommateur. Pour le moment, on est face à deux grandes options : l’une, où le seul élément vraiment différenciant mis en avant est le prix. L’autre, où plus de facteurs sont pris en compte mais où l’explication donnée au consommateur est franchement simpliste. Par exemple, justifier le prix d’une police d’assurance par l’âge, c’est bien, mais c’est léger et le consommateur ne saisit pas bien l’intérêt.
Nous faisons en sorte de comprendre l’environnement et les usages du client pour lui proposer le ou les produits qui répondront à son besoin. Pour cela, nous élaborons des questionnaires avec des questions simples, mais ouvertes, à partir desquels notre moteur de recommandations, appuyé sur du traitement de données, suggère des produits ou solutions pertinentes. En fait, notre outil reproduit le rôle du conseiller : il comprend les besoins de son client (à partir de mots simples, non techniques), propose plusieurs solutions et justifie sa sélection. Et en analysant l’ensemble des résultats, il peut révéler si l’offre globale présente des manques et faire remonter l’information au service marketing ou à qui de droit.
À l’usage, quels KPIs constatez-vous ?
Le questionnaire n’est pas rendu obligatoire, mais lorsqu’il est commencé, 95% des utilisateurs vont jusqu’au bout. Chez nos clients assureurs, par ailleurs, nous avons constaté une hausse du nombre de rendez-vous décrochés. Cela s’explique assez facilement : nous envisageons notre produit comme un de ces exemples d’intelligence artificielle permettant d’augmenter l’humain. Dans notre cas précis, mis au service du conseiller, il peut lui permettre de mieux réaliser la vente, de commenter les propositions issues du questionnaire parce qu’il les connaît bien, voire de proposer un service supplémentaire auquel il n’aurait pas forcément pensé de lui-même. C’est une sorte de “GPS de la vente”, qui permet de répondre plus précisément aux attentes du consommateur.
Vous avez commencé par le secteur de la distribution, mais vous mettez désormais l’accent sur la banque et l’assurance. Pourquoi ?
Parce que leur maturité en termes de données correspond parfaitement à ce que nous proposons, et qu’elles ont un besoin auquel nous somme capables de répondre. Il ne s’agit pas de proposer un outil prédictif, ici, mais bien de répondre à une problématique importante dans ce type de métier technique : celle de se faire comprendre par son client. Il y a aussi la question de la personnalisation des parcours, dans laquelle les GAFA sont experts. Nous pouvons aider les acteurs institutionnels à transformer leur processus de vente en le rendant simple à comprendre, et plus proche des besoins des clients.
SOYOOZ Création : 2013 Chiffre d’affaires : environ un million d’euro par an pour la partie récurrente (par abonnement) Effectifs : une vingtaine de collaborateurs, dont 70% côté technique, 20% à l’expérience utilisateur (interview, analyse de données, etc), 10% pour les fonctions support.
Clients : Carrefour, Samsung, Fujifilm, Aviva, BNP Cardif, Allianz, Macif, etc Mise en place de la solution : l’implémentation demande trois mois en moyenne, avec 90% du travail effectué par Soyooz. À terme, la solution se présente sous la forme d’une ligne de code qu’il suffit d’intégrer au site de l’entreprise. Frais : à l’implémentation, puis par abonnement Hébergement : Soyooz a intégré “Le Hub” de la Fédération Française de l’Assurance.
Même les plus sérieux organismes d’étude ont du mal à y voir
clair dans le paysage bancaire français aujourd’hui. Il est donc logique de se demander ce que les
utilisateurs y comprennent et de quelle manière ils appréhendent la Banque.
Trop d’offres
bancaires
La réponse des usagers est tout aussi confuse, puisque les
utilisateurs sont perdus au milieu d’une éclosion de nouvelles solutions :
Voyager sans
frais de retrait, sans commission avec une néobanque ou avec Ultim de
Boursorama,
Ouvrir un compte
courant sans avoir à payer de frais de tenue de compte, oui mais où est le
« loup », quels seront les frais à payer à côté ?
Avoir une carte de
paiement Premium ou Gold gratuite : oui bien sûr mais que va-t-on vraiment
gagner ?
Bénéficier des
services d’une conciergerie qui répond à chacun de nos besoins à n’importe
quelle heure de la journée et tous les jours, est-ce vraiment vrai ?
Quel est le
niveau de sécurité de ces nouveaux acteurs qui reposent à 100% sur une
application mobile et qui proposent parfois d’agréger tous nos comptes pour
soi-disant mieux les gérer quand on sait que 92% des applis ont des
failles de sécurité…
Force de ce constat, ComparateurBanque propose justement de
rendre plus accessibles ces nouvelles offres en les étudiant, en les comparant,
en sondant les utilisateurs, en analysant les avis clients ainsi qu’en testant
les pires défauts énoncés dans les commentaires vérifiés…
Expliquer les offres
et aider à économiser
Notre mission est de simplifier le choix d’un nouvel
établissement bancaire et d’aider à réduire les frais inutiles. En effet, l’association
60 Millions de consommateurs dans une étude de 2018, révèle qu’en passant d’une
banque traditionnelle à une banque en ligne, il est possible d’économiser près
de 400€ par an de frais de gestion, de tenue de compte et d’accident bancaire.
La Meilleure banque
n’existe pas
Un internaute qui suivra les conseils de ComparateurBanque
en consultant les classements des banques par profil pourra donc réduire ses
frais de banque de maximum 400€ par an.
Il faut résonner par profil Pourquoi par profil ? Car la solution bancaire idéale pour tous n’existe pas. La meilleure banque n’existe pas. Il y a la banque qui détient le plus de clients, celle qui réalise le plus de chiffre d’affaires, celle qui a gagné le plus de trophées… mais pour une institutrice qui voyage un peu à l’étranger il y aura certaines banques qui seront plus adaptées à son profil, pour un jeune qui fait ses études à Aix-en-Provence il y aura d’autres types d’établissements et pour un sénior, un freelance ou un chef d’entreprise il y aura encore d’autres options possibles.
La Fintech a bouleversé le secteur de la banque
ComparateurBanque a décidé d’appliquer la même méthodologie
pour le secteur de l’assurance, du crédit et de l’épargne. C’est un total de
1800€ qui peuvent être économisés par an. Ce qui relie ces quatre secteurs est
ce que l’on appelle la FinTech. C’est à dire le digital, qui s’est introduit
dans l’univers poussiéreux de la finance pour le révolutionner.
Des frontières minces
entre les acteurs
En France, il existe plus d’une centaine d’acteurs
bancaires. Parmi eux se trouvent :
Les banques traditionnelles,
Les banques privées,
Les banques en ligne, apparues il y a une dizaine d’années. Elles
sont généralement sans frais de tenue de compte et sans agence physique.
Les néobanques, apparues il y a moins de cinq
ans. Leur activité repose généralement sur une application mobile et elles sont
moins chères que les banques classiques.
Lors d’une récente étude le cabinet d’audit KPMG a
comptabilisé 18 néobanques actives que
ce soit pour les particuliers ou les professionnels. De notre côté, nous
recensons près de 25 néobanques et encore, nous sommes persuadés de ne pas
avoir une liste exhaustive. Accéder
à la liste des néobanques disponibles en France.
Cette dernière catégorie d’acteurs de la banque regroupe
parfois des solutions de paiements (TransferWise ou Wirex), des cartes
prépayées (Viabuy, Veritas), des solutions de cashback (Joko, Soshop), des
agrégateurs de compte (Max ou Yolt), au milieu de « vraies »
néobanques comme N26, Revolut, Anytime, Qonto et Orange bank… Et bien d ‘autres
possibilités. La Fintech a le vent en poupe et les startup arrivent à lever
beaucoup de fonds pour faciliter leur déploiement.
Les particuliers et
la banque
Près de 8% des français ont un compte dans une banque en
ligne. Ce qui dans l’absolu est faible et pourtant le nombre de clients dans
les établissements non physiques ne cesse d’augmenter alors que les banques
traditionnelles perdent leurs clients et voient leurs marges se réduire.
Les noébanques ont séduit en deux ans seulement 2,6 millions
de français.
Un français sur trois possède un compte dans plusieurs
établissements. La part qui concerne les établissements non classiques est en
constante évolution. C’est ce que l’on appelle la multi-bancarisation. Cela
peut être gênant si elle est mal gérée car elle peut occasionner la duplication
de frais inutiles. Il est donc préférable de bien se renseigner sur
l’établissement en question avant d’y ouvrir un compte.
Elles s’appuient sur les technologies les plus innovantes, révolutionnent les usages des professionnels comme du grand public, et figurent en bonne place parmi les championnes de la nouvelle économie. Gestion d’actifs, paiement instantané, transactions sécurisées ; cryptomonnaies, blockchain, openbanking, sécurité des échanges, conformité… Les champs d’application et les solutions digitales sont multiples. Et les fintechs continuent de séduire lesinvestisseurs !
Bordeaux, place montante de la fintech
Le Fin&Tech Summit se plaçait, ces dernières semaines, dans les top 3 des événements mondiaux fintech à plus forte audience. Magnetic Bordeaux, qui soutient l’excellence des startups de Bordeaux Métropole et la structuration de la filière, est bien-sûr partenaire de ce rendez-vous majeur qui participe à l’attractivité et au rayonnement du territoire.
Bordeaux, capitale French Tech, mise sur l’innovation et les nouvelles technologies pour aborder l’avenir des services financiers. La ville accueillera, les 8 et 9 octobre 2019, le Fin&Tech Summit organisé par Montaigne Conseil. Les plus grands experts mondiaux des fintech, regtech et legaltech y croiseront leur regard et leur expertise avec l’analyse des startups fintech locales, mobilisées pour l’occasion.
Au programme notamment, des speakers de renommée internationale couvrant l’ensemble des champs de la fintech :
Jim Marous, top 5 des influenceurs bancaires mondiaux et contributeurs à Forbes, USA
Simon Cocking, rédacteur en chef d’Irish Tech News et de Cryptocoin News
Danielle Guzman, responsable monde des médias sociaux et du contenu chez Mercer, USA
Adli Takkal Bataille, Stratégiste Bitcoin et blockchains
Hélène Li, co-fondatrice de GoImpact (Top 10 des influenceurs mondiaux basée à Hong-Kong)…
Retrouvez l’interview Magnetic de deux acteurs de l’écosystème local, Jean-Marc Jay, Président de BPFT, et Charles-Henri Gougerot-Duvoisin, CEO d’Obvy
Ne tardez pas pour vous inscrire ! => : https://fintechsummit.fr
Jean-Marc Jay, Président de Bordeaux Place Financière et Tertiaire (BPFT)
Comment mesurez-vous l’impact des technologies innovantes (IA, blockchain…) sur vos métiers de banquier, en particulier dans la banque de détail (services aux particuliers) ?
Dans la banque de détail, et plus largement dans les métiers du tertiaire dit supérieur qui rassemblent les membres de BPFT, nous distinguons des impacts très différents suivant la nature des activités. Ainsi pour la banque, les activités peuvent être classées en 3 catégories : transactionnelles, opérationnelles, relationnelles.
Les activités transactionnelles sont totalement automatisables (des virements simples ou complexes, par exemple) ; elles pourraient donc à terme être totalement automatisées, dématérialisées, sécurisées avec le développement des solutions d’intelligence artificielle ou pourraient s’appuyer sur la blockchain, entre autres.
Les activités opérationnelles, comme par exemple la souscription de produits d’épargne de base, seront en grande partie automatisables avec l’émergence de nouvelles fonctionnalités offertes par l’I.A. et la blockchain. Pour autant, le degré d’automatisation dépendra en grande partie de l’appropriation par le client des nouvelles technologies et de son souhait ou non d’autonomie. Nous serons donc dans des approches commerciales hybrides différenciées suivant les attentes des clients dont certains souhaiteront conserver une relation de proximité.
Les activités relationnelles, inhérentes à des projets de vie, l’acquisition ou la construction d’un logement par exemple, conserveront une dominante humaine avec néanmoins deux évolutions majeures. Les nouvelles technologies simplifieront l’accès à l’information et au conseil de nos équipes commerciales dans un environnement toujours plus complexe techniquement et réglementairement. Nos équipes commerciales se positionneront davantage comme des coachs dans une vision globale du parcours clients, plutôt que dans la vente pure.
Quels changements anticipez-vous à l’échéance de 2/3 ans ?
A l’horizon de 3 ans, nous devrions connaître une forte progression de l’Open banking avec la multiplication de solutions sous forme de “commodités” ou d’applications, créées par des Fintechs ou des startups que les banques pourront intégrer dans leur offre bancaire et extra-bancaire.
L’agrégation de tous les comptes bancaires par de nouveaux intervenants, associant des offres à valeur ajoutée, devrait également constituer une tendance nouvelle.
Les nouvelles technologies favorisent la simplicité, la fluidité, la disponibilité, permettant au client de gagner en autonomie quand il le souhaite.
La place de Bordeaux est-elle active dans le domaine des startups liées au domaine financier notamment ?
Bordeaux présente un “écosystème” favorable à l’installation des fintechs et plus généralement des “précurseurs” avec une université et des écoles bien positionnées, des lieux adaptés comme la Cité Numérique par exemple, la position de capitale régionale French tech… et tout un environnement qui contribue à son attractivité. Je pense que désormais il convient de raisonner au-delà de la métropole dans une vision régionale qui permet de valoriser des savoir-faire en réseau et multi-domaines d’excellence. A titre d’exemple, des passerelles peuvent être trouvées avec Niort au niveau des AssurTechs et sans doute ce que l’on appelle les Reg Techs ou LégalTech.
Charles-Henri Gougerot, CEO d’Obvy
Quelle est votre vision de l’évolution du secteur sur les dernières années ?
Il existe une dynamique forte dans ce secteur qui se structure et voit naître des initiatives puissantes, qui viennent combler de nombreux besoins pour les professionnels comme pour les particuliers. Sur le plan de la relation entre les institutions financières (banque-finance-assurance) historiques et les fintechs, regtechs, legtechs etc, l’heure n’est plus à la défiance, et les collaborations se multiplient. C’est une excellente chose ! De plus, la dynamique « open banking » initiée par de nombreux acteurs historiques enrichit les offres avec des services innovants portés par des startups agiles. La Fintech gagne en maturité, des champions émergent, d’autres continuent leur ascension.
Quels sont les impacts réels des technologies innovantes (IA, blockchain, etc.) et quelles sont vos anticipations à 2/3 ans ?
Pour le moment, je pense que tout cela reste expérimental, malgré le bruit que font ces « buzzwords ». La blockchain est pleine de promesses mais suscite la méfiance (et même la défiance, en témoigne le projet de Facebook Libra et la position du gouvernement). Elle doit encore trouver ses usages « réels » tout en montant en puissance en ce qui concerne la connaissance de la technologie. L’intelligence artificielle (IA) a aussi de magnifiques choses à offrir, mais la « force » du mot a attiré nombre de startups se targuant à tort d’être des startups de l’IA. Ces technologies sont porteuses, mais ne répondent pas aujourd’hui de manière concrète à des problématiques de masse. Encore un peu de patience et de travail !
Dans votre champ d’action, voyez-vous émerger de nouveaux acteurs, ou assistez-vous au contraire à une consolidation ?
C’est passionnant de voir l’évolution du secteur. L’heure n’est plus à l’essai, le marché est de mieux en mieux régulé (et c’est tant mieux) et les opportunités n’ont jamais été si nombreuses ! Le public commence enfin à faire « confiance » à ces jeunes et nouveaux acteurs qui gèrent ce qui est le plus précieux pour la majorité des personnes physiques ou morales : leur argent, leurs contrats, leur épargne…
Comment se positionne Obvy ?
Obvy fait partie de cette nouvelle vague, avec une promesse simple : éradiquer les arnaques. Sur des milliers de transactions, jamais une arnaque n’a été possible sur notre moyen de paiement spécialement pensé pour sécuriser les achats et ventes entre particuliers. Et d’ailleurs, notre solution sera prochainement intégrée par des acteurs historiques de la finance, à savoir des banques et des assurances. Une nouvelle occasion pour moi d’affirmer que la collaboration est la clé du succès de l’industrie financière, pour les historiques comme pour les startups !
Filiale des groupes Casino et Crédit Mutuel, Banque Casino est
aujourd’hui leader des solutions de paiement sur web et mobile à travers des
facilités de paiement, des crédits instantanés, des cartes bancaires mais aussi
des produits d’assurance. Banque Casino propose également la solution CB4X, un
service de paiement en plusieurs fois par carte bancaire développé sur-mesure pour les (e-)
commerçants.
Précurseur dans le domaine de la dématérialisation bancaire sur web et mobile, disruptive dans sa manière d’appréhender son cœur de métier et hyperactive en termes d’innovation, Banque Casino, en partenariat avec Cdiscount, a développé Coup de Pouce, un mini-prêt instantané, 100% en ligne et souscriptible en quelques clics.
Forte de la réussite de ce produit, Banque Casino s’est par la suite alliée à la fintech Lydia afin d’y ajouter la notion d’instantanéité permettant aux détenteurs de l’application Lydia de recevoir des fonds en temps réel depuis leur application.
Banque Casino a également
collaboré avec la fintech Lyfpay afin de permettre aux utilisateurs de l’application
CasinoMax de bénéficier de facilités de paiement lors du paiement en point de
vent via l’application mobile.
Le monde bancaire évolue, il s’ouvre et voit
l’émergence d’acteurs hyperspécialisés dont Banque Casino fait partie. Il est
donc stratégique pour Banque Casino de continuer à nouer des partenariats avec
des fintechs afin de permettre à tous les consommateurs de bénéficier de
facilités de paiement.
La directive révisée sur les services de
paiement (DSP2) est entrée en vigueur… le 13 janvier 2018. A ce jour ses
effets tardent à se faire sentir pour le consommateur. Pourtant, le but
poursuivi par Autorité Bancaire Européenne était louable : renforcer la
sécurité des paiements et permettre au consommateur d’exploiter ses données
pour un meilleur suivi ou pilotage de ses finances personnelles. État des lieux
d’une réforme qui en dit long sur un bras de fer entre banques et FinTech et
qui révèle au grand jour l’impréparation des banques.
Cette réforme de novembre 2015 (transposée
en droit français en mars 2017) intègre, en plus d’une baisse des frais
d’incidents, globalement 2 parties :
Un
renforcement de la sécurité des paiements, par la mise en place de Système
d’Authentification Forte, pour tous les paiements à distance supérieurs à 30 €.
Une
mise à disposition des données du client des banques (flux+ stock) au travers
d’un protocole d’échange automatisé ou API ( Application Programming Interface).
La
date limite de mise en place, prévue au 14 septembre 2019 vient d’être
repoussée dans la plupart des pays européens de quelques mois… à 3 ans !
De
l’avis même des professionnels œuvrant dans les Fintech, la mise en place des
API par les banques s’est faite à minima, et ce à l’issue d’âpres négociations
en 2018. Il est toujours compliqué de bénéficier automatiquement des données
intéressantes pour faire tourner les meilleurs algorithmes de conseil
financier. Le « web scraping »
(mode peu sécurisé de récupération des données par saisie automatisée du mot de
passe) est encore pour beaucoup la méthode de base. Cela a fait le succès de
Bankin, Linxo ou d’autres.
Or,
justement l’enjeu de la réforme est bien la sécurisation des accès et des
paiements. Nous sommes donc aujourd’hui loin du compte !
Quels
enseignements tirer de ces retards ?
Une
Loi, votée en 2015, transposée en 2017 et promulguée en mars 2018 ne devrait
pas mettre en difficulté des établissements bancaires qui affirment tous être à
la pointe de la technologie dans la protection de l’épargne et des données de
son client.
Dire
que l’authentification forte recèle un saut technologique majeur serait
exagéré. Il existe des solutions disponibles « sur étagère » depuis
plusieurs années. La biométrie est disponible sur beaucoup de smartphone depuis
maintenant 2 à 3 ans, par exemple.
De
même nous avons rencontré à Bordeaux (en 2011 !) une société, Inflexsys,
qui développait des applications mobiles pour le monde bancaire, permettant un
pont sécurisé entre les Systèmes Informatiques bancaires et les smartphones.
Notre
explication du retard pris et du décalage de la mise en œuvre repose plutôt sur
2 points :
Les
institutions bancaires n’ont pas l’agilité des nouveaux entrants. Elles
redoutent fortement que les données exploitées par ces derniers amènent une
baisse de confiance des clients dans les conseils qu’elles leur prodiguent
depuis des années. L’agrégateur de compte/coach financier peut, par exemple
anticiper un découvert ou une capacité d’épargne et proposer une solution en
dehors du périmètre de la banque du client.
Plus grave. Il
y a un frein fort au changement dû à la taille et à la culture de ces institutions.
En effet l’adaptation à un monde en perpétuelle évolution n’est pas l’apanage du
personnel bancaire au regard e la pyramide des âges. De plus comment un
conseiller (quand il est joignable en direct) dont la mission est de vendre à
son portefeuille client les produits conçus par le marketing peut être à
l’écoute des modes de consommation qui évoluent rapidement. Les nouveaux
entrants, eux, partent la plupart du temps du besoin du client, pour attaquer
la chaîne de valeur de la banque.
Les banques ont-elles déjà perdu la
partie ?
Rien n’est moins sûr. Mais ont-elles la
capacité de se disrupter ? Possèdent-elles dans leur ADN ces chromosomes
qui leur permettront de se réinventer ? Beaucoup ont acquis, parfois cher, des FinTech à la mode pour les épingler à la
boutonnière de leur veston et les exhiber lors de Forum à leur gloire.
Toutefois certaines banques en Europe
ont choisi un chemin différent, agglomérant intelligemment des solutions qu’ils
n’avaient su créer en leur sein. Ces banques d’un nouveau genre interrogent,
dérangent mais tracent leur chemin. Un indice ? la plupart ont déjà un
agrégateur de compte, un coach financier performant et des API vraiment
efficaces. Étonnant, non ?
Open-banking et API sera l’un des
débats phare de Fin&Tech Summit Bordeaux 2019 les 8 et 9 octobre à KEDGE.
Rejoignez-le débat => ICI